Criticoeurs d'Avril

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.•Bienvenue chers membres de l'amino dans ce nouveau post des...

• ₊°✧︡ ˗ ˏ ˋ ♡criticoeurs !♡ ˎˊ ˗

.•Voici venir ci présent les commentaires réalisées par les membres des criticoeurs, avec plein de ion et d'amour, que nous sommes ravis de vous partager !

.• À vos yeux...

prêts...

Lisez !

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.•Une critique par Lady Whiskers

.•Éloïse

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Ce qui me plaît énormément dans ce texte, c'est la progression. Il me semble que le premier paragraphe aborde la peur du temps (introduction : je pleure), le deuxième le destin, les décisions (justification : alors je pleure) et enfin le regret pour le troisième (abandon OU acceptation : alors OUI, je pleure).

C'est impressionnant comme le tout dégage deux impressions opposées : l'inactivité et le vivant.

Tu parles de "pleurer au début de chaque livre" pour des histoires qu'on n'a au final jamais vécues ni écrites, un cycle sans fin ("mais aujourd'hui sera demain", contrairement au titre d'apparence positive), qu'on accepte inéluctablement avec pour hypothèse qu'il fut figé par le é ("c'est peut-être un cri trop ancien").

D'un autre côté, il y a ce "cri", une source vivante, une soif de lecture, mille vies vécues à travers les livres, des nuits qui ne sont pas mortes mais "ées les yeux ouverts", la perception des âmes, la "faim" à la fin et puis "pleurer" bien évidemment, la preuve de vivre ! Et puis, les phrases sont plutôt courtes, rapides, vives et pleines de rimes. Le dernier paragraphe est comme une chanson.

Si on peut appeler ce texte une "plainte", ça en est une belle, celle du lecteur !

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.•Une critique par Éloïse :

.•Mello

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Ce texte, selon mon interprétation, raconte une expérience intime de transformation intérieure après une rupture. Il suit le cheminement d’une femme qui, après avoir cru en quelque chose de fort, peut-être l’amour, peut-être un projet, peut-être même une illusion, se rend compte que tout cela s’est effondré. Le titre, « Adieu Printemps, sans attendre le prochain », est symbolique : le printemps représente la beauté, la renaissance, l’espoir. En lui disant adieu sans même attendre le prochain, elle choisit d’abandonner toute attente de renouveau, arrêter d'espérer.

Elle est vidée de toute envie : « tout paraissait terne », comme si la vie avait perdu ses couleurs. Elle se souvient d’avoir été séduite, « charmée par l’odeur du lilas », une image douce mais qui devient amère. Elle s’est accrochée à une promesse, à une « persuasion espérée », quelque chose qu’elle voulait croire vrai. Elle ne créait plus, elle n’écrivait plus. Puis, un jour, sans prévenir, elle renaît. C’est un basculement. Cette renaissance est douloureuse. Elle ne vient pas d’un élan joyeux, mais « après s’être meurtrie ». Elle se reconstruit à partir des ruines, non pas de ses propres cendres, mais des siennes à Lui. C’est-à-dire : c’est la chute, le mensonge ou l’échec de l’autre qui provoque chez elle un réveil brutal. Elle ne l’aime plus, son regard ne le frôle plus que par dépit et elle rejette ce qu’il lui apportait : ses fleurs, ses poèmes, ses attentions. Elle ne veut plus rien de lui, ni douceur, ni mots. Elle veut fuir, dormir, s’en aller loin. Et elle le fait : elle s’envole, elle prend de la hauteur. Elle « survole le monde », dée même ses propres idées. Elle se transforme, presque mystiquement : « elle est démystifiée », comme si elle se libérait d’un sortilège.

Ce détachement lui permet d’adopter un regard neuf sur la vie. On lui a prêté un tout nouveau "spectre de vue", ce qui peut suggérer une révélation intérieure ou une aide extérieure. Douze jours plus tard, tout est fini. Elle dit adieu aux souvenirs : aux pétales fanés, aux rires glacés, aux larmes salées. Elle accepte que l’amour est mort, que « les grands pas » vers l’autre ne se feront plus.

Elle réalise alors brutalement ce qu’elle fuyait peut-être : c’est la fin. Elle en est bouleversée et son monde vacille. Elle découvre un sentiment inconnu : la haine. Elle dit qu’elle déteste, puis qu’elle hait, même si elle ne sait pas ce que cela veut dire réellement pour elle. Ses sentiments semblent confus.

Et malgré tout cela, elle continue à faire semblant : elle sourit en mentant, elle porte un masque. On peut se moquer d’elle, elle n’en a plus rien à faire. Elle est blessée, mais aussi libre d’une certaine façon. « C’est rien, mais juste assez » : une phrase qui montre que même un petit choc peut suffire à la faire retomber dans sa propre douleur. Elle est fragile, mais elle reste debout.

Puis, l’écriture revient. Elle se demande : « Où a-t-elle appris à sourire face à des lettres ? ». C’est très fort : là où l’humain l’a trahie ou déçue, les mots deviennent son refuge. Les lettres lui parlent, mais surtout, elles l’écoutent. C’est dans l’écrit, dans la beauté des mots bien choisis, qu’elle retrouve une forme d’amour.

À la fin, elle se décompose pour jaillir à nouveau. Elle ne compte plus les jours, le temps n’avait plus d’emprise sur elle. Elle ne ressent plus rien. Et elle s’en va, définitivement. Ce sont des adieux.

Selon moi, tu maîtrises parfaitement l’art de la suggestion. Tu ne nommes pas directement les choses, ni la rupture, ni la personne, ni le mal, mais on pourrait les devinen dans chaque phrase. Cela donne à ton texte un caractère universel : chacun peut y projeter sa propre douleur, ses propres souvenirs. Cette capacité à dire sans dire, à frôler les choses sans les enfermer, est impressionant. En outre, le titre "adieu printemps, sans attendre le prochain" est très accrocheur.

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.•Une critique par fuyu :

.•Misstaigne

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Tu créés un bel univers, un beau jardin de printemps, dont on perçoit de belles couleurs. Celles de l’anémone coronaria, une belle fleur qui semble fleurir au fur et à mesure que tu la décris, mais celles de la brise et des feuilles. Mais on perçoit aussi des sons, celui de la brise, des feuilles et des oiseaux. Les insecte aussi sont à l’honneur, comme l’apis mellifaria, qui travaille mais cela semble pourtant si naturel, si délicat.

C’est agréable de replonger en dehors de notre solitude avec toi, avec ton jardin et ta vision des choses.

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.•Une critique par Choco :

.•Esprit errant

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Que dire? Par où commencer ?

À mes yeux, tu parles de la complexité des émotions. Est ce que ce n'est pas super dur de réussir à se comprendre soi même ? À identifier ?

Ou peut être parles tu d'autres choses en réalité, tu as juste voulu parler des contrastes et des différences et moi je te parle d'émotions...

En tout cas, c'est un texte très intéressant à lire, merci beaucoup :purple_heart:

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.•Une critique par Dorian :

.•Personne

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Si les fleurs ne m'intéressent pas spécialement, j'ai quand même cliqué sur ce post, par curiosité ou peut-être juste par habitude. À la fin de ma lecture, j'ai pas vraiment pu m'empêcher de googler "fleur de nuit", pour réaliser que "Ah mais c'est ce truc, je connais en fait". Oui ma culture florale ne vole pas bien haut, au moins je sais ce qu'est une tulipe ! La petite fleur jaune... à moins que ce ne soit un pissenlit ?🤔

Blague à part, ce que j'essaye très maladroitement de faire comprendre, c'est que tu as su piquer ma curiosité sur un sujet qui m'est très éloigné. Je crois qu'à la fin de ma lecture je me suis imaginé que les fleurs avaient réellement ce genre de conversation dans le silence comme tu le décris, et au fond pourquoi pas ? Une part de moi regardera les fleurs différemment.

Bref assez parler de moi, si ce texte est ici c'est aussi et surtout, parce qu'il est très joliment écrit ! Il glisse tout seul comme j'aimais bien dire, avant de me rendre compte que personne comprenait vraiment ce que je voulais dire... C'est un texte très poétique, presque un peu cliché à parler de fleur et de la lune, mais je pense que c'est ce qui le rends puissant ! Tu joues avec les codes, quoique non, tu les suis simplement. Mais tu le fais si bien, si rapidement, que je ne peux que dire que j'ai apprécié cette lecture. (Ps : c'est également très métaphorique comme texte mais je ne sais pas vraiment quoi dire, si ce n'est que ça l'est alors voilà, bravo pour ce texte !)

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.•Une critique par Éloïse :

.•Meursault

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Ce texte m'a fait du bien. Tu ne cherches pas spécialement à parler de quelque chose d'extraordinaire en t'attardant sur un oignon. Te lire ça m'a donnée envie d’ouvrir les volets un matin, même fatiguée, et de regarder un oignon avec tendresse. Tu prends quelque chose d’ultra simple : se lever, regarder la lumière, voir un oignon germer, et tu le rends précieux, presque magique.

J'ai l'impression que dans cet écrit, tu laisses les idées venir simplement, glisser d’une phrase à l’autre comme si tu les découvrais toi-même en les écrivant. À la fin, tu dis être heureux et ça m'a rendue heureuse aussi. Tu m'as rappelée que même si j'étais pauvre, il me suffisait d'un oignon pour me faire sourire. Bref, ton texte, c’est une belle promenade dans la tête de quelqu’un qui regarde bien. Et ça donne envie de faire pareil.

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.•Une critique par Fuyu :

.•fougère en herbe

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C’est court, mais c’est exactement le temps qu’il suffit pour que notre vie soit bouleversée. Cette sensation de quand on part, même si on ne l’a pas vécu, la façon dont tu le décris nous permet de l’imaginer toute la différence et tout le détachement de cet instant par rapport à ce qu l’on vit. Revenir à la réalité, c’est terrible, c’est comme si tout se remettait à bouger, trop vite et trop fort, le temps n’est plus le même, les choses non plus, on vit mais c’est comme un fil qui nous tire, parce qu’il a été trop tiré, on le vit au quotidien. Les choses sont les mêmes qu’avant, mais avec ça en plus.

C’est dur de se reposer quand on avait prévu de vivre jusqu’au bout, de faire toutes ces choses qui demandaient déjà tant d’effort et qui ont fait lâcher. C’est dur de se lâcher quand on a beaucoup d’attente, de nous-même mais aussi de la vie, de toutes les choses qu’on peut faire.

Pour moi, ton texte a été une résonance, dans les quelques mots qu’il contenait je voyais tout ce que tu décrivais. Merci pour ce texte.

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.•Une critique par Lady Whiskers :

.•Nameless

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C'est un post é dans l'ombre que je ne peux pas m'empêcher de mettre en lumière au vu d'une si jolie conclusion.

On apprécie les rimes croisées et suivies. Les points à la fin de chaque vers étaient nécessaires, je crois, à l'impression globale.

Certaines phrases sont structurellement si simples, mais le sens semble se trouver au fond d'un tourment de la vie : la découverte de soi.

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