Couleur de couteau

Voici ma participation au #SansValentin, auquel je n'avais pas assez d'inspiration, j'ai donc laissé la plume à un de mes personnages que je connais bien. C'est presque comme un vieil ami.

J'ai découvert grâce à ça la forme du pantoume dont je n'avais jamais entendu parler, comme quoi on en apprend tous les jours !

Bonne lecture...

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Elle a déjà abîmé son espoir tranché,

il est coupé, détruit et même ébranché.

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"Je n’ai jamais espéré plus que nécessaire, même si j’ai toujours pensé plus.

J’ai toujours cherché la reconnaissance, je pensais m’en être enfin détaché.

Je sais que ce n’est qu’une de ces étapes de la vie, que c’est toujours le plus dur qui finit par partir, mais j’ai juste la poitrine écrasée.

Je vais vomir mon cœur.

Ma conscience reste totalement occupée comme d’habitude aux mêmes pensées, ces pensées qui commençaient par la plus drôle et douce des contrariétés et qui finissent par les pires des tortures.

C’est drôle, parce que je n’ai jamais vu d’autres personnes le dépeindre d’une douleur aussi tranchante. La seule chose qui les fait souffrir c’est de ne plus revoir, et non pas la souf des mots, la souf de ce qu’on a pu s’imaginer jusque là."

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il a ressorti de ses entrailles son cœur,

la lame du sacrifice le découpe de son arme,

elle sait qu’il baigne assez déjà dans ses larmes,

les couteaux le transpercent même quand il pleure.

La lame du sacrifice le découpe de son arme,

elle est gelée puisque dépourvue de chaleur,

les couteaux le transpercent même quand il pleure.

Il n’avait même jamais regardé ses charmes.

Elle est gelée puisque dépourvue de chaleur,

elle faisait penser à ces ravissantes fleurs parme.

Il n’avait même jamais regardé ses charmes.