Si vous n’avez pas lu le Chapitre 5, voilà le lien !
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Le ciel crachait sa colère à travers les ténèbres dans une symphonie de tambours et de lumières apocalyptiques. Au creux de la nuit, plongés dans le froid, la terreur et le chagrin avaient élu domicile dans un corps tétanisé. Sous un regard en détresse, une masse sans vie demeurait sous la pluie. Là était sa tombe, là resterait son âme, à jamais.
À ses côtés, presque invisible dans l'obscurité, la mort attendait. Frêle silhouette à la peau aussi blanche que le nacre, elle patientait en silence. Ayant troqué sa capuche noire contre de longs cheveux de jais emmêlés lui tombant jusque sur le front, elle restait là, observant. Un squelette qui, flottant dans ses vêtements, paraissait aussi vivant que le cadavre qui gisait à ses pieds.
Pourtant, dans ses yeux d'eau, l'étincelle de la jeunesse scintillait de mille feux et malgré les apparences, son regard ne semblait pas prêt à s'éteindre. Alors que ces iris marins lui coupaient le souffle, la spectatrice de ce lugubre spectacle, se mit à murmurer, comme si enfin, elle comprenait : "Juni".
Le jour vint l'éblouir alors que la fatigue l'avait, jusqu'à maintenant, maintenu dans un sommeil profond et agité. Haut dans le ciel, le soleil n'avait aucun mal à laisser pénétrer ses rayons à travers les rideaux mal fermés de la chambre d'Akame. Rien, ni la lumière, ni le boucan alentour, ne laissait paraître un moment propice à la sieste. Les yeux mi-clos, la rêveuse émergeait donc de force de son instant dans les bras de Morphée. Au fur et à mesure que son esprit s'agrippait à la réalité, ses songes s'effaçaient peu à peu de son esprit. Incapable de poser un traitre mot sur ce qu'elle avait vu, entendu ou même dit durant cette escale aux Pays Imaginaire, elle laissa sans trop de regrès ses souvenirs irréels s'échapper dans le néant. Le monde des rêves n'était pas fait pour côtoyer la réalité car aussitôt les paupières ouvertes, toutes images disparaissaient sans laisser de traces. Mais quelle importance ? Ces rêveries n'avaient rien à apprendre aux êtres conscients qui peuplaient l'univers éveillé.
Dans le calme du repos qu'elle quittait enfin totalement, les bruits assourdissants du jour vinrent tambouriner à ses tympans. Au loin, la sonnette de la porte d'entrée retentissait sous les aboiements surexcités de Muchi, alors que des voix étouffées bourdonnaient dans le couloir de l'immeuble. Qui pouvait bien sonner aussi nerveusement que ça ? Toka sans doute, guidée par son irrésistible envie de remontrance quant à sa visite à la morgue, qu'elle estimait trop dangereuse. Rejoignant l'entrée avec lassitude, la brune encore en bonne partie endormie, ouvrit doucement la porte. Mais telle ne fut pas sa surprise lorsqu'au lieu de sa cadette, elle découvrit sur le paillasson, les inspecteurs qui lui avaient tenu compagnie lors de l'identification du corps. Aussitôt ramenée à l'éveille, la jeune fille ouvrit de grands yeux et se crispa. L'anxiété sociale elle aussi, semblait avoir de meilleurs effets qu'une tasse de café. Que venaient-ils faire ici ? Que lui voulaient-il ?
« B-bonjour...
- Bonjour Mademoiselle Sazuki ! salua le quarantenaire de cet aimable sourire paraissant habituel chez lui. Nous vous réveillons ?
- À 15h ? demanda le benjamin tout en continuant à appuyer frénétiquement sur le bouton de la sonnette. Wow ! Quelle chance ! »
Aussitôt son supérieur posa une main paternelle sur son épaule, lui indiquant ainsi implicitement d'arrêter son tintamarre.
« Excusez notre dérangement mais nous... continua l'inspecteur spécial.
- Bouh ! le coupa brutalement le jeune homme le regard posé aux pieds de leur interlocutrice. »
Suivant ses yeux en direction du sol, la brune trouva une boule de poile blanche prête à l'attaque. Mais du haut de ses 50 cm, le pauvre petit Muchi ne provoqua chez son adversaire aucune étincelle de peur, bien au contraire. Le chiot intrépide eut don d'égayer l'immaculé, qui, loin d'être effrayé, s'amusait à présent à grogner comme aurait pu le faire un véritable molosse. De son côté, l'intimidation, bien qu'étant dénuée de méchanceté, fonctionna et le jeune chien se mit à couiner, se recroquevillant même entre les jambes de sa maîtresse.
« Il faudrait que nous vous parli... reprit Shinohara une fois que les deux énergumènes retrouvèrent le silence.
- Eh ! Il est parti ! l'interrompit à nouveau son subalterne sur un ton qui frôlait l'enthousiasme. »
Immédiatement, les regards se tournèrent en direction de la cage d'escalier. Au loin, raisonnaient encore les aboiements paniqués du samoyède froussard, et comme connecté à son compagnon, des émois similaires naquirent en sa propriétaire.
Sans trop y réfléchir, la voilà qui se précipitait à la poursuite de son chien, dans l'espoir qu'il n'ait pas atteint le rez-de-chaussée avant qu'elle n'ait eu le temps de le rattraper. Cependant, Akame eut beau sauter des marches et dévaler en un temps record les trois étages qui la séparaient de la rue, elle fut contrainte de constater qu'arrivée sur le trottoir, il n'y avait plus aucune trace de son précieux Muchi dans les environs. Le souffle court, elle laissa ses iris balayer les alentours, cherchant bouleversée, un point blanc qui la calmerait.
Mais rien. Il avait disparu.
Imaginant à présent la détresse de son pauvre petit chiot, perdu au milieu de la foule, des rues et des voitures, l'air commença à s'échapper de ses poumons sans ne plus pouvoir de nouveau y entrer. Et s'il se faisait renverser ? Et s'il se faisait kidnapper ? Maltraité ? Attrapé ? Vendre ? Et s'il ne revenait plus jamais... Elle avait déjà tant perdu, elle ne pourrait pas er un autre départ. Elle n'avait plus qu'à se laisser mourir elle-même à présent.
À nouveau la crise l'emprisonna dans une tempête de désarroi. Appuyant sur sa poitrine comme pour l'étouffer, l'angoisse s'empara de son esprit sans peine. Comme compressé par un poing imaginaire, sa trachée sembla se rétrécir rejetant l'air qui tentait d'y pénétrer. La peur, impitoyable, la força même à mettre genoux à terre.
Derrière elle, sorti de l'immeuble à sa suite, le duo de colombes s'arrêtèrent à ses côtés. Dans le froid l'aîné lui confia son manteau avant de l'inciter à se calmer. Cette fois-ci, son aide ne fut pas brutalement rejetée et montra même une certaine efficacité. Rapidement, le cœur de l'anxieuse retrouva un rythme décent et ainsi, ils purent tous retourner au chaud, à l'abri de l'automne.
« On va le retrouver, ne vous en faites pas. rassurait Shinohara en tendant un verre d'eau à la brune. »
Tous trois avaient finalement regagné l'appartement pour établir un plan de recherche. Akame, encore déboussolée par l'événement, restait, le regard hagard, sur le canapé. Les pires scénarios lui tournaient en tête, et aucun ne trouvait la fin heureuse qu'évoquait le grand homme. Puisque rien n'allait vers le positif ces derniers temps, comment pouvait-elle se permettre d'espérer ? Juzo, quant à lui, ne s'attardait guère à tenter d'apaiser l'âme tourmentée qui broyait du noir non loin de lui. Farfouillant avec indiscrétion la pièce d'une curiosité bien mal placée, il semblait découvrir pour la toute première fois chaque objet qui lui tombait sous la main.
« Vous n'avez pas une photo qu'on pourrait montrer aux ants ? demanda par la suite l'inspecteur spécial, soucieux.
- Il a un collier, non ? ajouta tout de même l'immaculé tout en attrapant, cette fois-ci, un cadre photo qui traînait là.
- Mais oui ! s'enthousiasma l'aîné, sautant sur l'occasion pour consoler davantage la jeune fille. Il y'a de fortes chances pour qu'on vous le ramène directement.
- Ou alors, il pourrait tomber sur les mauvaises personnes, et couic ! suggéra le jeune homme sans suivre les espoirs de son supérieur.
- Les mau-mauvaises p-personnes... répéta la brune, terrifiée.
- Juzo !
- Ou alors, il se fera écraser avant que quelqu'un ne l'attrape, continua ce dernier. C'est qui ? »
Pointant d'un doigt curieux les visages imprimés sur le portrait qu'il tenait entre les mains, il ne sembla pas le moins du monde concerné par la détresse de son interlocutrice. L'inspecteur spécial, agacé par ce comportement qu'il connaissait pourtant si bien, montra pour la première fois des signes de colère à l'égard de son cadet. Lui arrachant la cadre des mains et lui faisant les gros yeux, il fronça les sourcils :
« Ce n'est pas le moment de fouiner, se fâcha-t-il tout en portant un regard nouveau sur l'objet qu'il venait de confisquer. Peu importe qui sont les gens sur cette photo, ils ne nous aideront pas à retrouver... »
Il laissa brutalement sa phrase en suspens, observant à son tour d'une attention toute particulière, les trois individus posant sous ses yeux. Puis, emplis d'un engouement juvénile, il se retourna en direction de la brune, toujours assise sur le canapé :
« Vous êtes la fille de Sachi ?
- O-oui... ? répondit la concernée quelque peu hésitante.
- J'aurais dû m'en douter ! s'exclama-t-il. Je savais que je vous avais déjà vu quelque part.
- Sachi ? répéta l'immaculé, curieux. Qui est Sachi ?
- Elle travaillait aux ressources humaines à l'époque ! expliqua la colombe, un brin de nostalgie dans la voix. Elle était très appréciée. Oh ! Et elle était très proche de Miyuki. Tu connais Miyuki ?
- Oui, je connais Madame Kita ! Elle est gentille, elle me donne toujours une sucette quand je la croise.
- Eh bien, elles étaient inséparables ! Un vrai binôme ! Enfin, jusqu'à ce qu'elle s'en aille...
- Et aujourd'hui ? Où elle est où cette Madame Sachi ? »
Il n'y eut aucune réponse, seulement un regard en direction de la dernière survivante. Un regard interrogateur d'abord, comme s'il n'avait jamais su ce qui était arrivé à Sachi, puis une comion certaine se déversa dans ses iris.
« Morte... »
Un simple mot. Lâché comme un souffle, il s'était évanoui aussi vite qu'il était apparu et pourtant, il fit réagir bien longtemps après sa disparition. Alors que les deux compères avaient entamé une discussion légère et pleine de joie, l'unique parole de la brune avait en un instant effacé toute bonne humeur.
La maladie avait emporté Sachi, cela faisait 5 ans aujourd'hui. Akame ne l'avait jamais connu en pleine santé et pourtant elle n'avait eu de cesse de faire comme si de rien n'était. En se sachant condamné, le mieux que l'on pouvait faire était de ne pas s'apitoyer, pas vrai ? Du plus loin qu'elle puisse se souvenir, la brune n'avait jamais connu de personne plus courageuse que sa mère. Elle l'irait énormément. Elle ne l'avait vu qu'une seule fois plié face aux événements. Une seule et unique fois, qui l'avait marqué à jamais.
Ce jour-là, Fujio était parti, en désaccord avec la décision de sa femme de garder une ghoul sous leur toit. Sachi s'était effondrée, empreinte au doute. Et après tout, comment ne pas la comprendre ? Mais en croisant le regard de la petite fille qu'elle avait décidé de protéger, un sourire s'était dessiné derrière ses larmes. "Ma chérie, tu ne me sauveras pas. Mais tu es devenue ma raison de vivre pleinement chaque instant qu'il me reste." Voilà ce qu'elle lui avait dit.
Aujourd'hui encore, Akame n'était pas sûre de bien comprendre ses mots. Comme s'il y avait eu derrière cette simple réplique, une vérité cachée qu'elle ne captait guère. Cependant, elle n'avait jamais cherché à décrypter ce message sans doute inexistant car une seule idée était claire et importante : l'amour que lui avait porté sa mère adoptive était si fort. Et il lui manquait terriblement.
Aussitôt, comme électrifié par cette ambiance morose, le grand homme invita tout le monde à sortir avec entrain.
« Bon ! On va le chercher ce chien ? s'exclama-t-il en ouvrant la porte d'entrée. »
Le trio c'était alors séparé. Chacun dans une direction, ils avaient ainsi plus de chances de retrouver le pauvre petit chien perdu. Akame de son côté avait emprunté le chemin qu'ils avaient tous deux l'habitude de prendre lors de leurs promenades. Peut-être que le chiot avait eu le réflexe de prendre la direction qu'il suivait quotidiennement ? La jeune fille a donc devant chaque banc, chaque arbre, chaque bâtiment qui rythmait d'ordinaire leurs sorties. La boule au ventre, elle se risqua même à interroger quelques ants qui croisaient sa route. Mais malheureusement les heures défilaient et aucune trace de son compagnon n'était à déclarer. Personne ne semblait l'avoir vu er. Certains lui indiquèrent même des endroits moins fréquentés où le samoyède sensible aurait pu trouver refuge. Ainsi, ses pas la guidèrent en direction d'un parc, non loin. Les paroles de ces inconnus, soucieux de l'avenir de ce trop jeune chien, avaient fait renaître l'optimisme évanoui au cœur de la brune.
Lorsqu'elle y entra, l'espoir se renforça davantage. Un animal perdu et complètement terrifié viendrait sans aucun doute se cacher dans un lieu calme comme celui-ci. Vu l'heure tardive, les enfants n'y couraient plus et les adultes ne s'y promenaient guère. Il n'y avait personne sous le soleil tombant. Personne, à part une tache blanche au milieu des jeux, toboggans et animaux sur ressorts. Reconnaissant la couleur caractéristique de son cher compagnon à quatre pattes, la brunette s'autorisa à sourire. Ils avaient eu raison ! Muchi s'était bel et bien réfugié dans le square.
Mais sur le chemin qui le menait à lui, elle se rendit vite compte que cette tache immaculée n'avait rien de commun à un chien. Une colombe aux cheveux blancs et aux airs candides, voilà ce qu'elle trouva à sa place. Juzo, assis sur la balançoire, semblait absorbé par le couché de soleil. Pourtant à quelques mètres, il décrocha son regard du ciel pour le poser sur la nouvelle arrivante.
« Alors ? Ton toutou ? Tu l'as retrouvé ? lança-t-il en la voyant s'approcher.
- N-non, soupira-t-elle.
- En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il n'est pas sur la balançoire, affirma-t-il tout en se balançant avec entrain. »
Même s'il était certain que Muchi ne se trouvait ni ici, ni nul part dans l'aire de jeu, sa jeune maîtresse ne put empêcher sa déception de se peindre sur son visage. Est-ce que chercher davantage servait encore à quelque chose maintenant que le soleil disparaissait peu à peu de l'horizon ? Si son précieux chiot s'était caché quelque part, il était peu probable qu'il se trouve toujours dans les parages, si tant était qu'il fût encore en vie. Un frisson la traversa mais ce n'était pas le froid qui lui donnait ainsi la chair de poule.
« Pourquoi le sort de ce chien à l'air de tellement te préoccuper ? interrogea soudain l'immaculé sans avoir l'air de comprendre ses inquiétudes. »
La réponse paru à la brune, si évidente qu'elle en resta muette. Il y avait tellement de logique dans ses émois qu'il lui était impossible de se justifier. Impossible de lui expliquer. Parce qu'elle l'aimait ? Qu'elle tenait à lui ? Parce que sans lui, elle perdait le dernier membre de sa famille ? Parce que sans lui...
« P-parce que sans lui... je suis orpheline.
- C'est faux ! la corrigea-t-il. Tu es déjà orpheline ! »
Alors que le jeune homme semblait satisfait par sa réponse, la brune, elle, se figea quelques instants. Son but était-il de l'enfoncer plus bas qu'elle ne l'était déjà ? Depuis qu'ils avaient débarqué chez elle, le cadet du duo d'inspecteurs n'avait eu de cesse de tenir un discours pessimiste à son sujet. Plus que cela, dès leur rencontre à la morgue, il n'avait su se montrer un tant soit peu agréable à son égard. Ne l'appréciait-il pas au point de l'attaquer dès qu'il en avait l'occasion ? Et pourtant, il n'avait pas l'air en colère. Sa façon d'être différée d'autrui, plus franc, plus direct, bien moins soucieux des conséquences de ses dires. Il laissait sans doute échapper chaque mots qui lui traversaient l'esprit sans aucune retenue. Il agissait comme un enfant. C'est pourquoi il n'était pas difficile de penser que si par malheur, une personne ne lui revenait guère, il ne ferait aucun effort pour cacher son manque d'estime.
Mais alors pourquoi donc venait-il la déranger, lui jusque chez elle ? Perdre son chien et l'insulter alors qu'elle pleurait encore la disparition de son père ne lui suffisait pas ? Elle n'avait rien demandé. Elle non plus ne l'aimait pas, lui et ses manières déplacées. Son supérieur avait beau être un homme somme toute respectable et bienveillant, l'endeuillée ne demandait qu'une chose, qu'ils s'en aillent tous les deux.
« Laissez-mo-moi tranq-quille... gémit-elle en enfonçant son visage dans ses bras. »
Elle souhaita alors disparaître dans une bulle qui l'isolerait du monde entier. Cependant, la voix de celui qu'elle ne voulait plus entendre l'en empêcha.
« On ne reviendra plus après aujourd'hui, l'informa-t-il. Monsieur Shinohara voulait à tout prix t'interroger, même alors que nous allons être retirés de l'enquête. Demain, on sera transféré à un autre cas, et l'affaire sera confiée à d'autres, qui viendront t'embêter à leur tour.
- J-je n'ai pa-as besoin d'eux non plus...
- Personne n'a besoin d'eux, approuva le jeune inspecteur. C'est bien plus amusant d'aller chercher les coupables soi-même, on est d'accord ? »
Même si ce n'était en aucun cas ce qu'elle avait voulu dire en prononçant ses mots, les paroles de son interlocuteur l'interpellèrent. Ce qu'il suggérait, qui lui aurait d'ordinaire paru insensé, lui sembla étrangement attrayant. Comme un instinct de chasseur qu'elle ne se connaissait guère, elle trouva la perspective d'une traque au responsable plutôt attirante. Après tout, n'était-ce pas son rôle de punir celui qui avait brutalement assassiné son père ? L'imaginait à sa merci la fit soudain jubiler en silence avant qu'elle ne s'en retrouve terrifiée. L'immaculé avait-il réveillé en elle un monstre endormi depuis longtemps ? Décidément, ce garçon n'avait rien de bon à offrir.
Akame était loin de se douter qu'en parlant ainsi, Juzo n'arrachait pas de son sommeil un assassin tapi dans l'ombre depuis bien des années, mais qu'il lui ouvrait simplement la porte qui le mènerait à la lumière.
Soudainement, alors que la discussion tournait court, et que la jeune fille se perdait dans des tourments qui lui avaient toujours été inconnus, un téléphone se mit à sonner. Sur l'écran, un nom qu'elle connaissait bien :
« A-allo ? décrocha la brune avec surprise. Toka ?
- Une colombe à retrouver ton clebs ! Lâcha cette dernière, sans doute peu réjouit de trouver un inspecteur aussi près d'elle. Ramène-toi. »
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J’ai quelques doute sur le personnage de Muchi. Je l’aime beaucoup, mais parfois j’ai juste l’impression de l’avoir ajouté pour satisfaire mon amour des chiens. Je ne sais pas s’il est bien utile à l’histoire. Peut-être Akame serait-elle mieux sans lui ?
![❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 6 ❀-[I]Si vous n’avez pas lu le [Chapitre 5|http://aminoapps.vertvonline.info/p/o68zmg], voilà le lien !
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Le ciel cracha](https://image.staticox.com/?url=https%3A%2F%2Fpm1.aminoapps.vertvonline.info%2F8755%2Fc6a34542937324314a8ca873589c09075d095bcfr1-750-757v2_hq.jpg)
MAIS BON REGARDEZ COMME IL EST MIGNON !
Merci d’avoir lu jusqu’ici !
.·:*¨ ❀ ¨*:·.
Lien vers la suite : le Chapitre 7.1
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Le ciel cracha](https://image.staticox.com/?url=https%3A%2F%2Fpm1.aminoapps.vertvonline.info%2F8755%2F1db0a9a8f99977300036161134e21780a40b8f4cr1-750-597v2_hq.jpg)
Comments (11)
Aussi, d'où viennent les illustrations ?
Ah oui je ne l’ai peut-être pas précisé clairement ! Elles viennent de moi 🤔 Même si elles sont signés MuchMuch (j’avoue ce n’est pas très logique avec le pseudo que j’ai ici) C’est mon pseudonyme Instagram
Répondre à Tournesol
Mais c'est incroyable! Au début je pensais qu'elles étaient tirées de l'animé mais je trouvais ça bizarre parce que je ne retrouvais pas le personnage. Tellement génial de pouvoir illustrer ses histoires !
Répondre à: peur
Je pense que c’est le meilleur compliment que tu puisses me faire ! Merci ! Oui c’est vraiment agréable de pouvoir mettre un visuel sur une histoire qu’on écrit ! Entend donner que je suis quelqu’un de très visuel ça me donne l’impression que les choses sont tout de suite plus concrètes
Je ne connais pas le personnage de Juzo mais j'adore son absurdité ! Tu l'exprimes très bien. J'aime aussi l'autre colombe mais pour d'autres raisons : on voit qu'il cherche à aider et il est vraiment investi dans le fait de venir en aide.
J'espère que des chapitres plus positifs vont voir le jour prochainement, la pauvre elle enchaîne crise d'angoisse sur crise d'angoisse.
Et si le personnage de Muchi est important, il nous en apprend plus sur Akame et il donne une petite note positive (bon pas dans ce chapitre :skull: )
J’adore le duo Shinohara et Juzo. Ils sont assez complémentaire et Shinohara représente toute la stabilité dont Juzo a besoin. Je les trouve vraiment adorables tous les deux. Je voulais faire ressortir un peu le côté paternel de Shinohara qui se comporte comme tel avec son subalterne tout le long du manga ! C’est un gentil, profondément bon et altruiste. C’est pourquoi Akame ne le fuit pas comme elle aurait pu le faire avec d’autres inspecteurs
Je pense que je vais réfléchir davantage à comment rendre Muchi un peu plus actif dans la partie 2 de l’histoire (que je suis en train d’écrire)
Répondre à Tournesol
D'accord hâte de voir ça
Wow il est plus gros que ce je pensais- xD
Mais sinon je pense au contraire qu'il est très important dans l'histoire, pour Akame surtout, il représente sa dernière parcelle d'espoir et si son personnage n'existait elle serait sûrement devenue folle depuis longtemps après toutes ces tragédies-
Eh oui ! :joy: les samoyèdes c’est des gros toutou ! Même bébé c’est des petits ours (J’ADORE !)
C’est vrai je pense qu’il est une bonne étincelle dans sa vie mais je ne sais pas si je l’exploite à sa juste valeur tout le long de l’histoire ou pas
Répondre à Tournesol
À mon avis oui, ça a donné une tournure intéressante aux choses
Répondre à Tournesol
Pour l'instant si, par exemple il est à l'origine de la création d'un lien entre les colombes et Akame dans ce chapitre-ci. Mais tu peux explorer d'avantage sa relation avec Akame si tu as des doutes ce serait super chouette