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[CI]Coucou ! Petit texte que je partage avec vous, j’espère qu’il vous divertira, bonne lecture !
J’ai rêvé](https://image.staticox.com/?url=https%3A%2F%2Fpm1.aminoapps.vertvonline.info%2F8904%2Fb56229ca6f84660b36e32d8991db4922f7cab911r1-1536-2048v2_hq.jpg)
Coucou ! Petit texte que je partage avec vous, j’espère qu’il vous divertira, bonne lecture !
J’ai rêvé que la vie c’était comme un plat de spaghetti.
Quand on regarde comme ça; on dirait que tout est emmêlé, les pâtes collent, se croisent et se recroisent.
C’est une véritable pagaille : un amoncellement de petits noeuds. Mais pourtant en un coup de fourchette, tout se libère. Les pâtes glissent; parfois elles ne tiennent même pas sur la fourchette. En plus, généralement, tout le monde aime les pâtes, même si ça dépend ce qu’on met dessus. Parfois la garniture n’est pas à notre goût, et rend le tout infâme. Parfois, au contraire, c’est celle que l’on préfère : c’est exactement comme ça qu’on aime les manger. Alors on se jette dessus, on dévore tout, le plus vite possible. Mais bien souvent, ce sont juste des pâtes. Elles ne sont ni mauvaises, ni délicieuses, mais juste des pâtes. On fait avec, ça nous nourris.
Et puis, dans mon rêve, on était beaucoup comme ça, à regarder nos assiettes de pâtes. Ouais, je me souviens que moi et mon voisin on fixait nos assiettes creuses. Parfois quand même je levais la tête, je regardais les autres s’empiffrer, faire des grimaces en mangeant, y’en a même qui partageaient le même plat. On se demandait pourquoi elles étaient creuses, d’ailleurs, les assiettes. Et une question en appelant une autre, on se demandait si on ne pourrait pas avoir autre chose que des pâtes en fin de compte… si on ne pouvait pas manger avec autre chose qu’une fourchette aussi. Et ça durait comme ça …
On se posait beaucoup de questions, à tel point qu’on oubliait de manger nos pâtes. Oui; nous on regardait les autres dévorer les leurs.
On fantasmait sur le goût des pâtes des autres, à moitié penchés sur leurs assiettes plutôt que la nôtre.
Et puis au bout d’un moment à force d’avoir trop attendu, les pâtes étaient froides.
C’est à ce moment là qu’ils arrivaient, on ne savait pas trop d’où ils sortaient mais ils attrapaient les assiettes, qu’elles soient vide ou non, tout était emporté. Et la table était de nouveau impeccable, lisse, immaculée. Tout avait disparu, et, a tour de rôle, on nous faisait sortir de la pièce. Si on se retournait en sortant on pouvait les voir installer d’autres assiettes. On pouvait se demander si eux aussi ils auraient des pâtes.
Enfin bref, c’était un drôle de rêve.
Je ne suis pas sûre de remettre les pieds chez un italien tout de suite.
Comments (5)
Très belle métaphore, j'aime beaucoup !
Merci ! :blush:
c'est fascinant
Et bon appétit bien sûr ! :spaghetti:
🤭🫶