Je suis persuadé qu'un beau jour,

les Hommes parviendront à se comprendre

et à vivre en paix.

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• 𝐈 •

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| 𝑰𝒅𝒆𝒏𝒕𝒊𝒕𝒆́ |

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[   Slange. Ainsi fut chuchotée cette appellation, glissant comme un secret à travers les âges. Ceux qui m'ont façonné m'ont nommé ainsi, non par caprice, mais guidés par un détail voilé, un présage macabre enroulé autour de leurs gorges. C'est un nom qui siffle, rampant à travers les entrailles, et moi, je ne fais que l'habiter, comme un souffle prisonnier de son écho.    ]

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[   Un fardeau dont je me suis délesté, une chaîne rouillée qui ne cliquette plus, une malédiction dont je me suis extirpé. Mon nom, s’il en fut un, n’est à présent qu’un vestige effacé, une poussière dispersée par les vents de l’oubli.   ]

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[   Pour certains, je suis le Diable, celui qui souffle le malheur et embrase les âmes. Pour d’autres, un monstre, rampant dans l’obscurité, avide de terreur. Et pour quelques-uns, un dieu, porteur d’un ordre ancien et impitoyable. Moi, je ne suis rien de tout cela. Je ne suis qu’un nettoyeur, une main froide qui écarte la corruption humaine de ce qui doit demeurer pur.   ]

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[   Le 11 juin... Une date qui demeure liée à mon être malgré le temps, bien qu'elle ne soit plus célébrée. Je l’ai laissée là, immobile, comme un vestige sans importance. Il est loin, le temps où ce jour était marqué d'une quelconque réjouissance. Maintenant, il e sans bruit, comme un souffle, et je n’y prête plus attention.   ]

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[   Ma nature… Elle demeure un mystère, un enchevêtrement d’ombres et de secrets. Ce n’est pas l’héritage génétique de mes parents qui forgea ce que je suis. Non, c’est leur soif de pouvoir et leur insatiable curiosité qui les mena à un rituel occulte, une incantation sombre et dangereuse. Dans l’ombre de la nuit, alors que mon âme était encore piégée dans le ventre de ma mère, leur invocation transforma ce qui aurait dû être un enfant ordinaire en une créature nouvelle. Bien que mes parents aient cru manipuler les forces, ils n'ont fait qu'abattre une malédiction sur leur progéniture. Il est dit que je porte en moi le sang de Jörmungandr, le serpent nordique, mais je ne suis pas son fils. Non, je suis l'hôte de son sang, un potentiel réceptacle, une créature née de ce lien maudit, un être qui ne s'inscrit plus dans les frontières de l'humanité.   ]

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[   Un homme, peut-être. N'ayant jamais ressenti le besoin de le sonder. L’idée même de m'interroger sur ma propre forme m'a toujours semblé futile. Je suis ce que je suis, sans doute ni hésitation. Un homme, oui.   ]

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[   Je suis né là, dans les ombres glacées de la Norvège, où les montagnes veillent en silence et les océans chuchotent des secrets oubliés. Là, dans ce royaume perdu de neige et de légende, mes premiers pas furent inscrits. J’y ai demeuré longtemps, mon âme enchaînée à la terre d’où je suis issu, observant le monde s’effondrer sous le poids de sa propre pourriture. Mais bientôt, la vérité m’apparut, claire et implacable : ce monde, ce monde que l’on croyait stable, n’était qu’un reflet brisé, une corruption en constante progression. C’est alors que je suis parti, me détournant de ce qui fut ma patrie, une terre qui ne m’offrait plus de réponses. Désormais, je n’ai plus de racines, pas de nation. Mon être s’est dissous dans l’éther du monde, n’appartenant plus à aucun sol ni à aucun royaume. ]

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[   L’amour... Ce lien frêle, tissé de songes et de tourments. Jamais je n’y ai cédé, car ma quête s’élève au-delà de ces chaînes, de ces attaches futiles. L’amour, dans sa pureté apparente, n’est qu’une folie, une corruption douce qui ronge l’esprit et voile la clarté du jugement. Je ne l’ai jamais cherché, sachant bien que ces fils invisibles ne mènent qu’à la souf et à la chute.

Pourtant, une âme, dans son aveuglement, s’est laissée enchaîner à moi. Un être au cœur pur, mais fragile, qui ne voyait pas la créature qu’il caressait. Cette affection, cette naïveté, ne purent que dévorer ce qui restait de lumière et offrir à ce lien une issue tragique. ]

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[   Foulant les seuils de cette académie, j'y ai discerné le potentiel d'étendre l'horizon de mes connaissances, aussi bien sur ma propre nature que sur mes capacités. Mon vœu le plus cher demeure de purger le monde de sa souf, de sa corruption. ]

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• 𝐈𝐈 •

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| 𝑪𝒐𝒓𝒑𝒔 |

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[   Je m’élève à 2 mètres 64, fruit d’une malédiction qui me dée. Ce sang de géant, qui m’irrigue, n’a pas achevé son ouvrage. Ma croissance demeure incomplète, suspendue entre l’humain et la monstruosité d’un être plus grand.   ]

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[   Ma silhouette est d’une finesse presque serpentine. Ma maigreur ne fut jamais cachée, révélant une structure tracée, sculptée dans l’épure du corps. Chaque contour semble dessiné, chaque ligne définie, comme si l’apparence elle-même était l’œuvre d’une main subtile, et non le simple résultat de la chair.   ]

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[   La teinte de ma peau évoque la blancheur éclatante de la neige, une toile d'albâtre qui exhale une douce effluve de glycine, empreinte subtile et délicate. Son est néanmoins brûlant, tel celui de la flamme primordiale malgré une douceur notable.   ]

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[   Ma chevelure, d’un roux intense, danse au vent telle une mer de flammes mouvantes. Les mèches, sauvages et indomptées, se déploient en vagues, formant une danse incandescente qui capte la lumière, la renvoyant en éclats ardents. Chaque mèche, ondulant dans une lenteur hypnotique, semble porter en elle l'essence d’un feu ancien, une chaleur qui ne s'éteint jamais.   ]

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[   Je ne porte qu’un œil, le droit, un œil doré, d’une lueur presque surnaturelle, où la lumière se tord et se confond, écho d’un regard trop ancien pour être humain. Ma pupille, fendue comme celle d’un serpent, s’étend, dévorant ce qui se cache dans l’obscurité. L'œil gauche, quant à lui, n’est plus. Perdu dans un événement qui n'a laissé qu'une douleur fantôme, le souvenir déchirant d'une perte plus grande encore.   ]

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[   Ma tenue, elle-même, semble forgée dans les âges révolus. Une armure ancienne, gravée de motifs serpentins et draconiques, témoignant de l’archaïsme de ma propre existence et de ma nature inhumaine. Chaque plaque, chaque boucle, semble avoir été forgée au cœur même du monde durant une période sanglante, épousant à la perfection la silhouette de celui qui s'est juré de chasser le mal. Au-dessus de ces pièces métalliques, couvrant mon corps, je porte un long tissu rouge, à l'allure incendiaire et sanglante, symbole malgré moi d'une succession de terreur et de souf.   ]

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[   Autour de mon corps s'enroulent deux serpents écarlates, aux ailes sombres et déployées, dont les écailles semblent tissées de flammes éteintes. Leur présence est lourde et légère à la fois, comme un souffle qui se laisse bercer par le vent. Leurs corps, sinueux et vivants, jaillissent des entrailles mêmes de mon être, nés de ce lien ancien et tortueux. Ils ne sont ni gardiens ni simples spectres, mais une part intégrante de moi, une extension de ma chair et de mon âme, me rappelant chaque jour ma nature corrompue d'être inhumain.   ]

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• 𝐈𝐈𝐈 •

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| 𝑪𝒂𝒓𝒂𝒄𝒕𝒆̀𝒓𝒆 |

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[   Dans ma prime enfance, je fus un être imprégné d'une profonde bienveillance, vibrant d'une énergie lumineuse. Cependant, le temps, cruel maître des destins, m'a progressivement transfiguré. Comme un lent crépuscule, il a masqué les vives émotions qui jadis animaient mon être, les reléguant dans l'ombre d'une expression glaciale. Le monde, de par ses tourments et ses horreurs, a gravé en moi cette implacable sérénité, celle d'un roc face à la tempête qui gronde. Ainsi, je me suis endurci, manifestant une opiniâtreté qui tend parfois à l'entêtement. Ma confiance n’est plus octroyée aisément, la méfiance s'est installée en sentinelle vigilante, gardienne de ma quiétude intérieure. Lorsqu'il s'agit d'appliquer des châtiments envers ceux qui le méritent, je n’éprouve aucune peine, aucun remord, rendant justice à ceux qui ne peuvent s’en charger. En conséquence, mes propos sont empreints de directivité, sans détour superflu. Je ne m'égare plus dans l'art des circonvolutions, ne perdant guère de temps à ménager les susceptibilités. Les secondes chances, bien que louables, m'apparaissent souvent comme une potentielle réitération d'erreurs ées, une invitation à la récidive de blessures anciennes. Cependant, il serait erroné d'assimiler cette attitude à une universalité de comportement. Aux âmes bienveillantes, aux cœurs tendres qui se consacrent à l'entraide et au partage, mon égard est bien plus clément. Avec eux, je déploie une facette chaleureuse, parfois complice, et toujours attentive à leur bien-être. Ceux méritant d'être soutenus ou ayant connu la douleur, réveillent en moi une tendresse, une comion qui transcende l'indifférence. Je deviens alors un protecteur, un bienfaiteur, prêt à offrir avec générosité mon aide et ma sollicitude. Il existe également une dernière chose qui fait vibrer mon âme. La musique. J'en joue depuis un certain temps, piano, bukkehorn, lure langeleik et plein d'autres. Je m'adonne à tous les instruments que je trouve.   ]

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[   La justice, telle une flamme incandescente, trouve en moi son fervent serviteur. Elle est le phare qui guide mes pas dans ce monde tourmenté, la boussole qui oriente mes actions. Châtier les coupables, tendre la main aux opprimés, c'est là la quête qui anime mon être, une noble mission dont la satisfaction résonne profondément en moi. La bienveillance, douce lumière au sein de l'humanité, est une vertu qui m'émeut profondément, même si je suis conscient que la capacité des hommes à la pratiquer est souvent limitée. Elle représente pour moi la qualité fondamentale, celle qui permettrait d’atteindre la paix. Mon amitié, précieuse et rare, est réservée à ceux qui portent en eux l'élan sincère d'embellir ce monde, ceux dont les actions dévoilent une affection authentique pour leurs semblables. Ce sont ces âmes qui choisissent de partager, de tendre la main et d’aimer leur prochain qui représentent la vraie splendeur de l'humanité. Étrangement, parmi les plaisirs simples qui bercent mes jours, se trouve un plat humble : des morceaux de viande cuits au-dessus d'un feu. Leur simplicité est la clef de leur charme, évoquant les modestes origines qui ont tissé le fil de mon existence. Le vin, bien que rare en mes lèvres, reste une parenthèse d'appréciation. Il symbolise pour moi le partage, celui qui rassemble et permet de festoyer ensemble. Observer un paysage qui s'étire à l'infini, esquisser ses contours sur un carnet pour figer l'instant présent, voilà d’autres activités qui apaisent mon âme, qui m'offrent l'occasion de contempler la beauté du monde trop souvent ignorée.   ]

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[   J’ai appris à connaître ce monde et je me suis retrouvé face à un tableau élégant que la corruption humaine entachait progressivement. L'injustice est un fléau qui ronge les fondements mêmes de l'humanité, elle me bouleverse au plus profond de mon être. Les coupables impunis ne sont rien de moins que des monstres qui doivent répondre de leurs actes. La violence gratuite, cet acte insensé, a le don de m'irriter au plus haut point, pouvant même faire gronder en moi une colère primitive. En lien avec le sujet précédent, la cruauté envers les êtres humains et les animaux est une abomination à mes yeux, un moyen morbide et ignoble de paraître supérieur à autrui. Le combat, bien que familier, n'est guère ma préférence, je privilégie de loin les voies pacifiques, laissant la justice être mon glaive. Les créatures souvent qualifiées de malfaisantes par le commun des mortels, qu'elles soient démons, ghoules etc…, ne suscitent en moi ni haine ni aversion. Elles ne sont, à mes yeux, que des âmes similaires à celles des humains, évoluant plus ou moins difficilement dans les méandres de leur propre nature. En revanche, tout comme pour les humains, je ne saurais tolérer les actes de pression, les mensonges, la moquerie, car l’être est en mesure de décider de ses choix. L'argent, cette source de bien des maux, me déplaît profondément également. Il est pour moi le catalyseur des inégalités, laissant nombre de nos semblables sombrer dans la misère, parfois jusqu'à leur dernier souffle. La technologie, bien que merveille de progrès, ne trouve malheureusement pas grâce à mes yeux, mon unique lien avec ce monde reposant sur un téléphone ancien, ébréché par les années. Cela signifie donc que tout domaine en lien avec la technologie n’a guère plus de chance de figurer parmi mes goûts. Enfin, la dégradation de l'environnement, fruit de l'égoïsme, du profit et de l'indifférence, me peine et me préoccupe. Ces actes irréfléchis, qu'ils prennent la forme de déchets laissés au sol ou de forêts sacrifiées, me font ressentir une profonde tristesse et un détachement envers l’humanité qui ne cesse de détruire.    ]

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[   Je n'ai jamais eu qu'un seul et unique but. Nettoyer le mal, effacer la souillure, déraciner la corruption qui s’insinue dans les cœurs humains. Ceux qui vivent avec droiture, ceux dont l’âme demeure pure malgré les ombres, méritent un refuge, un monde où la souf ne hante plus leurs pas. Mais pour cela… pour cela, je suis prêt à tout. Rien n’est trop sombre, rien n’est trop abominable si cela permet de plier le mal sous ma main. Qu’il faille marcher sur des champs de cendres ou devenir le plus monstrueux de tous les diables, je n’hésiterai pas.   ]

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[   Il est une crainte acérée, qui s’infiltre souvent dans mes pensées. Cependant, ce n’est pas pour moi que je tremble, mais pour eux. Ceux dont les cœurs battent encore avec innocence, ceux qui n’ont pas cédé à la tentation de la corruption. L’idée qu’ils puissent être fauchés par ces monstres sans remords, que leur lumière soit éteinte par la noirceur des âmes viles, voilà ce qui m’oppresse. Chaque existence perdue sous le joug du mal est une défaite que je ne peux tolérer.   ]

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• 𝐈𝐕 •

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| 𝑷𝒐𝒖𝒗𝒐𝒊𝒓𝒔 |

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[   Le premier pouvoir du jeune homme lui permet de créer des portails qui peuvent l'emmener partout, allant de quelques mètres à plusieurs kilomètres. Ces portails peuvent être empruntés par n'importe qui ou quoi. Slange peut en former plus de 6 en même temps lorsque ces derniers sont proches et seulement deux quand il doit se rendre sur de longues distances. Il peut évidemment les faire disparaitre à sa guise ou interrompre la création des portails.   ]

[   Il y a plusieurs limites et malus. Tout d'abord, il est limité dans sa production de portails. 10 en même temps lorsqu'il s'agit d'une courte distance, 10 avant d'avoir un temps de recharge entre les créations. Et justement, le temps de recharge est d'une minute avant de pouvoir en recréer un. Pour en créer un, il doit faire des gestes de la main, indice qui peut permettre à l'adversaire de l'empêcher d'en créer. Quand il s'agit de longues distances, il ne maîtrise pas l'arrivée et ne peut en faire que deux. Après ces deux portails, le temps de recharge est de plus de 10 minutes. Qui plus est, les ages dans les portails perturbent légèrement les sens donc s'il enchaîne les ages il risque d'être complètement troublé, l'empêchant de savoir où il se trouve, vers où se tourner etc… un excès peut même amener des évanouissements.   ]

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[   Le deuxième pouvoir de l'héritier sanglant est sa capacité mentale. Un pouvoir à la fois redoutable et apaisant. Un pouvoir qui lui permet de manipuler les tourments : traumatismes, phobies, cauchemars pour les faire disparaitre chez quelqu'un. Cette personne sera alors apaisée de ses blessures psychologiques.

Le deuxième effet de son pouvoir, c'est la partie offensive. Il est capable d'insuffler chez quelqu'un des peurs, des phobies, des cauchemars etc... Ces derniers sont créés sans besoin d'événement é et la cible les subira dès le moment où le pouvoir sera utilisé. Autrement dit : s'il crée une phobie chez une personne, cette dernière s'appliquera à l'instant même, comme un automatisme de son esprit et de son corps.   ]

[   Malgré tout, il y a quelques points faibles. Tout d'abord, il ne peut pas faire totalement disparaître un traumatisme trop profond. Cela se limite pour le moment à des cauchemars, des peurs et des phobies mais en plusieurs utilisations. Il peut donc atténuer la souf, la faire s'évanouir un moment mais elle restera en partie là. De plus, tout cette négativité finit dans son corps à lui qui les reçoit comme de la souf physique, pouvant être affreusement douloureuse. C'est pour cela qu'il se limite à 5 utilisations par jour. Quant au deuxième effet, il a besoin de toucher la cible pendant 10 secondes, il ne peut l'utiliser que deux fois par jour et cela n'affecte pas les personnes sous résistance mentale. Enfin, ce pouvoir est extrêmement énergivore puisqu'il est sur la durée.   ]

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[   Le troisième pouvoir du jeune homme est une manipulation du feu. Un feu bien spécial puisqu'il s'agit du feu expiatoire. Un feu qui brûle uniquement ceux qui ont péché, ceux qui ont fait du mal à autrui. Lorsqu'une personne mauvaise est touchée par cette attaque, le feu ronge son corps en utilisant les soufs qu'il a fait endurer à autrui comme combustible. Autrement dit : plus une personne a fait du mal plus le feu risque de prendre en intensité et de le recouvrir rapidement. Si une personne n'a fait que de légers délits alors le feu se contentera de le brûler légèrement, une manière de lui montrer ce qu'il risque d'endurer s'il enfonce dans cette voie. Le deuxième effet du pouvoir est plutôt une précision : Ce feu n'étant pas un feu normal, il n'est pas possible de l'éteindre, de l'étouffer en retirant l'air ou de le recouvrir par d'autres flammes.

Maintenant ons aux points faibles. Tout d'abord, les personnes pures et innocentes ne ressentiront rien si les flammes les touchent. Elles auront beau er leur main dedans, le feu ne se posera pas sur elles et ne les blessera pas. Ensuite, il est possible de détacher les flammes avec un pouvoir de scellement, en se substituant, en retirant les parties touchées. C'est un pouvoir qui peut le brûler lui-même s'il maintient trop longtemps l'utilisation. Cela va commencer par ses mains, ses bras, ses jambes, son torse etc... De plus à chaque utilisation, il doit veiller à ne pas créer trop de feu s'il ne veut pas finir à court d'énergie rapidement.   ]

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[   Enfin, le jeune homme possède des pouvoirs psychiques immenses, démentiels même mais également incontrôlés. Cela se scinde en deux effets. La partie physique et mentale. Tout d'abord, il est capable de soulever, déplacer la matière par la pensée. C'est-à-dire des objets, des êtres vivants, des morceaux de bâtisse etc…allant d'un objet minuscule, disons de la taille d'un grain de sable, jusqu'à des objets de 2 tonnes max. Maintenant, à quel point l'a t-il développé ? Grâce à sa télékinésie, il peut attirer, repousser, projeter, bloquer, broyer des cibles sans problème mais il peut également s'en servir pour se protéger. Une sorte de champ de force qui fait office de bouclier contre les attaques physiques.

Le second effet de ce pouvoir est lié au mental. Ayant entraîné son esprit pour manipuler son pouvoir, son esprit s'est considérablement renforcé. Attention, cela ne veut pas dire qu'il est invulnérable aux attaques mentales. Il est bien possible de s'en prendre à lui de cette manière, néanmoins il y a deux problèmes. Tout d'abord, les attaques mentales lui font bien moins d'effets qu'à une personne normale. De plus, en cas de placement d'un bouclier psychique, les attaques mentales se retrouvent incapable de percer la protection et donc ne l'affectent pas.

Maintenant ons aux points faibles. Comme je l'ai déjà expliqué, ce pouvoir est très puissant, le garçon a un talent naturel pour ce dernier mais justement, il a atteint un tel niveau que ses capacités psychiques le consument. Cela commence par des douleurs intenses au niveau du crâne, comme si on hurlait dans les oreilles en boucle. La douleur peut se propager dans son corps en cas de surtilisation ou même de perte de contrôle. De plus, il a besoin d'être parfaitement concentré sur le pouvoir pour le faire fonctionner. Autrement dit, s'il veut utiliser ce pouvoir, il doit arrêter ses autres pouvoirs. Le pouvoir 3 marche toujours néanmoins car il n'a pas besoin d'être concentré pour le maintenir en action. Ce n'est pas tout, il ne peut pas utiliser 100% de ses capacités, se limitant à 65%. S'il la dée, la douleur inonde son corps, le contrôle du pouvoir devient plus brouillon et le paysage autour risque d'être touché accidentellement. Et enfin, lorsqu'il devient vulnérable en cas d'une forte utilisation ou lorsqu'il utilise plus de 75%, son esprit devient particulièrement sensible aux attaques mentales.   ]

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• V •

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| 𝑯𝒊𝒔𝒕𝒐𝒊𝒓𝒆 |

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[   Il y a bien des siècles, un enfant naquit sous une étoile déchue, dans l’ombre d’un destin funeste. Ses parents, dans leur folie, cherchèrent à soumettre les dieux à leur volonté en ingérant le sang du Jörmungandr, le serpent des mondes. Mais à leur insu, ce sacrifice ne les bénit pas ; il les maudit. Leur fils naquit à moitié serpent, sa taille immense, ses yeux perçants comme ceux des créatures des ténèbres, et deux serpents rouges, comme des extensions de son propre être, jaillissant de son corps. Il était à la fois homme et bête, marqué dès le berceau par une malédiction qu’il ne comprendrait jamais. Son enfance fut une solitude profonde, un vide où les autres le fuyaient comme une créature infernale. Ses parents, accablés par la pauvreté et l’alcool, l’abandonnèrent à son sort. Seul, il errait, la douleur dans le cœur, cherchant refuge dans les livres et les mélodies d’un musicien solitaire. Il apprit le monde, se nourrissant de savoir, développant son art, mais ne trouvant en tout cela qu’un apaisement éphémère.

Le monde le tourmentait, il le voyait, chaque jour, dévorant les innocents, détruisant les faibles. Et un jour, dans les ruelles sombres, un enfant vola un morceau de pain, et pour ce geste, il fut battu sans pitié. Slange, sans réfléchir, intervint. Une colère noire envahit son âme, et, dans un cri déchirant, son pouvoir se libéra. Le tortionnaire s’écrasa, vaincu, sous la force de ce qu’il ne comprenait pas. Les années èrent, et Slange grandit, non seulement en taille, mais aussi en pouvoir. Il s’éveilla à de nouvelles capacités, mais la souf des âmes perdues pesait toujours sur lui. Il calmait les esprits torturés, payant chaque soulagement de sa propre douleur, mais ce n’était jamais assez. Puis vint la révélation : ses parents, dans leur désespoir, avaient voulu le vendre, le traiter comme une simple curiosité. La rage le dévora. Il brisa l’homme qui l’avait voulu, détruisit sa collection de monstruosités, libéra les captifs, mais, devant ses parents, il ne trouva que mépris. Il les laissa derrière lui, sans un mot, sans un regard.   ]

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[   L'adolescence de Slange s'étendit sur une mer d'errance, à travers des royaumes ravagés par la cruauté humaine et la misère. Il traversa villes et villages, là où l'ombre du mal s'étendait sans fin, guérissant ceux dont l'âme n'était pas encore corrompue, offrant son secours à ceux qu'il jugeait dignes d'espoir. Pour ces âmes pures, il devint une légende vivante, un dieu qui offrait une chance de rédemption, une guérison pour ceux dont le cœur n’était pas assombri. Mais pour les hommes de malice, ceux qui nourrissaient la pourriture du monde, il était un démon, une menace à éradiquer. Les ennemis se dressèrent sur son chemin, mais Slange n'eut aucun mal à les écraser, ses pouvoirs grandissant à chaque bataille, à chaque cri de douleur qu'il entendait, à chaque rire des personnes qu'il avait pu sauver. La pauvreté, la trahison, la haine humaine... tout cela nourrissait sa colère, son désir de réparer ce monde brisé. Cela lui donnait la force d’aller toujours plus loin.

Puis, un jour, dans un village reculé qu'il venait tout juste de purifier, une jeune femme croisa sa route. Elle, pure de cœur, désirait lui rendre la pareille, l’accompagner dans sa lutte pour un monde meilleur. Slange, d’abord réticent, tenta de l’éloigner, lui expliquant que son fardeau ne permettait pas l’affection. Mais la jeune femme, sans faillir, persista. Sa lumière douce et persistante finit par s’installer dans la vie du colosse. Peu à peu, la compagnie de cette âme innocente, ce souffle de chaleur, devint un baume sur ses blessures. Les mois èrent et Slange, contre son gré, s’habitua à sa présence. Mais la lumière, comme toujours, attire les ombres. Alors qu'ils portaient secours à une ville en proie aux soufs, un piège sordide se referma sur eux. Une attaque violente, orchestrée par ceux qui désiraient la chute du géant. L’œil gauche de Slange fut crevé tandis que la jeune femme tombait sous les coups des assassins. Cette vision d'horreur le paralysa, le laissant immobile, tremblant, incapable de se détacher de la torpeur. La douleur qui déchira son âme fut plus grande que tout ce qu’il avait ressenti jusque-là. Et finalement vint le hurlement. Un hurlement de désespoir et de haine qui fit trembler la terre, fendant le ciel, et déchirant les océans. En cet instant, un pouvoir qu’il ignorait jusque-là se libéra en lui. Des flammes aux teintes étranges, agressives et vivantes, comme nourries de haine et de douleur, se mirent à brûler ceux qui étaient responsables de cette tragédie. Il détruisit leurs cachettes, leurs véhicules et tout ce qui leur appartenaient grâce à son autre pouvoir ne cherchant plus que chaos et vengeance. Heureusement, ses compagnons de voyage, voyant l’ampleur de sa rage dévorante, s’interposèrent pour l’arrêter. De justesse, ils parvinrent à le faire revenir à lui et lui permirent d'éteindre les flammes à temps.

Quand le silence retomba, le colosse prit délicatement le corps de la jeune femme dans ses bras puissants et s'en alla. Avec une douceur infinie, il la déposa dans un endroit qu’elle chérissait, un coin paisible de forêt, surplombant un lac tranquille. Là, il creusa la terre, la déposa tendrement pour son dernier repos. Il resta là, longtemps, méditant sur le vide qui avait arraché son cœur. Enfin, il se redressa et, dans un souffle lourd, annonça à ses compagnons que son chemin ici était terminé. Son rêve de paix, de purification, ne pouvait encore se réaliser. Il n’avait pas la force nécessaire. Il leur demanda de continuer à lutter, de combattre pour ce qui restait d’espoir, pour un monde de paix avant de s'écarter dans un ultime regard dans leur direction. Il partit alors sans destination précise, s'améliorant comme il le pouvait et essayant d'aider dans l'ombre. Mais c'est lorsqu'on lui proposa d'entrer dans cette académie qu'il accepta instantanément, comprenant qu'il s'agissait sûrement de la meilleure décision pour atteindre son rêve.   ]

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La perte d'un être cher est toujours difficile à surmonter.

On se dit que cette personne ne peut pas nous quitter.

On se rassure... En fin de compte, tout ce qu'il reste

C'est de la peine. Une peine immense, inconsolable.