Il y a quelques confessions
Pas audibles, mais visibles
Qu'on devine avec peu d'attention
Sauf quand on en est la cible.
Il s'agit de lire entre les rires
Mais qui le veut vraiment ?
On tuerait pour se souvenir
Mais pas pour un futur amant.
-
Et on déteste ces sourires
Quand on les a entretenus
On voudrait presque mourir
Pour quelques sous-entendus.
Mais alors, où est la magie ?
Pourquoi se heurter à soi
Au lieu d'accepter un nouvel ami
A l'origine de futurs émois ?
Mais rien ne dure, tout se fractionne
Tout s'étonne, tout s'érode
Les déceptions se collectionnent
Et les espoirs alors se décodent.
Et les espoirs alors, où sont-ils ?
Pourquoi auraient-ils même lieu d'être ?
C'est en acceptant une destinée
Sans aucun sens, quand l'inspiration en transe
Se manifeste et se bouscule
À l'esprit, sans esprit, qui, fragile
Surmonte la pente et file
En dehors du crépuscule,
Que tu t'endors alors,
Ne laissant aucune trace
Peut-être l'esquisse d'un sourire
Qu'on doit scruter dans l'obscurité
Afin de la percevoir.
Mais encore faut-il l'accepter.
Tandis qu'elle rêve de se reposer
Cette esquisse la déçoit
Et le crépuscule l'emporte:
Il a gagné.
-
Il y a quelques déceptions
Pas visibles, mais lisibles
Dont on désire effacer la sensation
N'est-ce pas risible ?
C'est une façon de fuir
Négation des tourments
Se tuer pour un plaisir
Qui ne s'éternise pourtant.

Comments (3)
c'était si beau que j'ai lu 2 fois
1 première pour la plaisir des mots
la 2e pour les comprendre
je me suis perdue dans la beauté de tes mots
oops
Ohh Alice, ça me touche vraiment, merci mille fois
Répondre à ollǝɯ
♡