Souvent, quand tu donnes ton cœur,
Tu pries pour un peu de douceur,
Qu’on te traite avec foi, avec soin,
Qu’on ne joue pas à briser le lien.
Tu espères des âmes sincères,
Pas des regards froids ou austères.
Mais trop souvent, c’est un leurre,
Une promesse, puis la douleur.
On te dit : “Fais-moi confiance”,
Puis vient le poison du silence.
Le masque tombe, il est trop tard
Encore un rêve mis à l’écart.
Je voudrais tant un monde honnête,
Sans promesses qui deviennent tempêtes.
Mais on m’arrache à la lumière,
Pour me jeter dans des rivières.
Rivières sombres, tristes, profondes,
Où les faux espoirs inondent.
Des fausses promesses, des mots en l’air,
Et de la tristesse mensongère.
Je suis lassé de cette danse,
Des mots vides, des absences.
S’il vous plaît, soyez vrais, soyez clairs,
Ne laissez pas des cœurs à l’envers.
Car même sans le vouloir parfois,
On laisse des cicatrices en soi.
Car souvent, on finit par blesser
Sans même le voir, sans le penser.
On ne réalise qu’après, trop tard,
En voyant les images, le miroir.
Le mal que l’on sème malgré soi,
Autour de nous, autour des autres.
Dans le silence, mes larmes coulent,
Le souvenir, cruel, me saoule.
Je ne peux pas effacer les traces,
Je ne peux effacer les images
La couleur triste que tu m’as laissée en face.
De ta tristesse en héritage.
Tu as repris la clé, l’espoir,
Et laissé en moi ce vide noir.
C’est comme un gouffre, un sort sans fin,
Un labyrinthe sans lendemain.
Alors je coule, je me noie,
Dans ce chagrin que je ne choisis pas.
Comments (2)
Quelle jolie plume.
Merci beaucoup