Texte pour un cours de français

Ne sors pas après minuit

"Surtout rappelle toi, ne sors pas de ta chambre après minuit. Il n'aime pas être dérangé".

Voilà ce que ma grand mère me disait à chaque fois que je dormais chez elle, et ça depuis mon plus jeune âge. Elle me racontait que lorsque les douze coups de minuit avaient sonné, une bête qui n'était ni humaine ni animale, rodait dans la maison. Et qu'elle avait horreur qu'on la dérange. D'après elle, cette créature se cache dans l'ombre quand elle entend une personne arriver. Elle est capable d'attendre la des heures juste pour que sa proie lui tourne le dos. Apparemment elle n'attaque pas quand on est face à elle. J'avais alors demandé à ma grand mère comment on pouvait lui faire face si cette chose était cachée dans l'obscurité. Elle me répondit que la bête était dotée de deux yeux persants aussi rouge que l'Enfer. Cette histoire me terrifiait lorsque j'étais enfant, mais maintenant c'est fini. J'ai grandi et je suis bien déterminée à trouver ce qu'elle essaye de me cacher. C'est d'un pas calme mais tout de même assuré que je m'avançai dans le couloir. Bien que la pièce était plongée dans le noir, mes yeux s'habituèrent rapidement et je parvins à descendre sans trop de difficulté. Arrivée en bas je me figeai. On aurait dit un bruit de pas... Je me remis en route en me disant que ce bruit provenait sûrement de l'arbre dans le jardin. Ses branches devaient taper contre les vitres. En arrivant dans la cuisine, je me stoppai de nouveau et poussai un léger cri. En face de moi, deux prunnelles rouges se détachaient de l'obscurité et me fixaient. Ma respiration se fit de plus en plus courte et des gouttes de sueur se mirent à perler sur mon front quand j'entendis une respiration à mes pieds. Tous mes doutes s'envolèrent lorsque les phares d'une voiture éclairèrent la pièce. Je découvris alors que ces yeux n'étaient que les lumières du four. Je tournai les talons rassurée, en me dirigeant vers les escaliers lorsque je sentis quelque chose er vivement contre ma jambe. Je m'élançai alors a toute vitesse pour redre ma chambre. Ce n'est que devant ma porte que je me retournai en entendant un doux miaulement. Un adorable félin se trouvait à mes pieds. "Alors c'est donc toi la redoutable créature ?" En ayant prononcé ces mots je sentis un souffle chaud contre ma nuque.

Ce n'était peut être pas le chat...