Suite à l'un de mes commentaires, j'ai décidé de créer un débat.
Pendant la grossesse, il est possible de savoir si le futur bébé présente un handicap, une malformation ou une maladie par amniocentèse (ou choriocentèse). Mais, suite à ces interventions, il faut savoir que la grossesse devient alors une grossesse à risque et qu'il est possible de faire une fausse couche dans les semaines qui suivent.
Donc, seriez-vous capable de faire pratiquer cette analyse ? Suite à ça, si les résultats présentent un handicap, une malformation ou une maladie, quelle serait votre décision ? Avorteriez-vous ou assumeriez-vous le choix de le garder malgré ça ? Pensez-vous que le garder est un choix égoïste ? De même sur le fait d'avorter ?
Les hommes peuvent aussi donner leurs avis ! Si c'est votre femme que préfériez-vous qu'elle fasse ?
/!\ Donnez-moi vos avis dans le respect d'autrui et sans insultes !
![Analyse, handicap, malformation et avortement-[C]Suite à l'un de mes commentaires, j'ai décidé de créer un débat.
[C]Pendan](https://image.staticox.com/?url=http%3A%2F%2Fpm1.aminoapps.vertvonline.info%2F6857%2Fa0acf588e8c29f57cbd2a3ab0e9c2281e890adb1v2_hq.jpg)
Comments (98)
Ma mère a fait une fausse couche d'un enfant trisomique 21.
Du coup, quand elle était enceinte de moi, elle a eu droit à une amniosynthese au cas où.
Aucune anomalie génétique visible.
Mes parents me gardent.
Et me voilà aujourd'hui, adulte autiste, vivant avec certaines difficultés mais heureux de vivre.
Je suis content que l'on ne puisse pas détecter l'autisme chez les foetus. Car si c'était le cas je ne serais jamais né.
Honnêtement j'ai vraiment peur de l'eugénisme qui peut se mettre en place si on fait beaucoup de tests génétiques,...
Je sais qu'il y a plusieurs autismes, dans ma famille, on a un enfant autiste mais c'est vraiment pas facile parfois :/
Les tests la ne sont vraiment fais qu'en cas de doutes donc je ne pense pas que ça va beaucoup plus se reprendre ^^
Répondre à Jade
C'est sûr que ce n'est pas facile, en particulier à cause du manque d'accessibilité dans la société, mais honnêtement ça fait beaucoup plus de mal de voir que pas mal de personnes estiment qu'on est mieux morts que vivants (il suffit de voir certains des autres commentaires en dessous)...
Je sais, je crains ça en partie avec les recherches qui visent à détecter l'autisme chez les foetus via un test génétique... si ça ait, on generaliserait probablement plus les tests :/
Répondre à Nate
Je considère pas vraiment l'autisme comme un problème personnellement, certes ça peut être difficile, mais il y a beaucoup de dispositifs maintenant pour aider et améliorer tout ça, avec un peu de patience tout va en s'améliorant
C'est surtout le regard des autres qui est dérangeant je trouve
J'ai aussi vu que des personnes qui sont Asperger ne le savent pas forcément d'ailleurs
Après moi je sais que je suis plutôt pour l'avortement, dépendamment des cas bien-sûr
Ma mère était enceinte de 3/4 mois, le docteur pendant l’échographie à vu une épaisseur anormale au niveau de la nuque et lui a fortement conseillé de faire vérifier que le bébé ne soit pas malade. Quand ma mère est allé chez le docteur il lui a dit très clairement (trop même ) « le bébé a une trisomie 21, soit vous avorter soit il va mourir au alentour de 3 ans » donc en gros elle avait le choix entre avorter ou voir son bébé mourir sous ses yeux à 3 ans... elle a avorter et je suis heureuse qu’elle ai pu le faire car à ça place j’aurais fait pareil
Pour l'analyse, pour l'avortement.
Il est déjà bien assez difficile de s'intégrer en étant bien formé, si je puis dire.
Alors condamner un être vivant, un enfant qui n'a rien demandé à vivre en marginal alors que j'avais eu, à un moment donné, la possibilité d'empêcher ça, ça me chauffe moyen.
Être mère c'est savoir prendre les bonnes décisions. Même si elles sont dures et, en mon sens, celle-là reste la meilleure.
Je connais personnellement une famille dont l'enfant est né handicapé et est cloîtré dans une foutue chaise roulante parce que la mère n'a pas eu le droit d'avorter.
(Elle était dans les délais. Mais c'était illégal dans l'état où elle vivait.)
J'peux vous dire qu'il n'y a rien de plus blessant que de voir une gamine de 12 ans qui pourrait vivre, courir, lire, jouer, ne rien pouvoir faire de cela et être condamnée à grogner.
Je comprends ta réaction mais personnellement, je suis moi aussi comme tu le dis si bien, cloîtrée dans une foutue chaise roulante mais je crois que si c'était à refaire je referai la même chose. Certes, je ne peux pas marcher, courir etc. Mais il ne faut pas voir ce que l'on ne peut pas faire mais l'inverse ! Alors oui des fois j'ai des coups de mou, mais j'ai une famille en or et je n'echangerai ma place avec quelqu'un d'autre pour rien au monde. Je pense que le plus important c'est la famille, si la famille reste présente, soutien l'enfant malade ou en situation d'handicap alors il vivra certainement heureux comme n'importe qui d'autre. Au contraire, si les parents ne veulent pas se battre, car oui le monde de lhandicap est une bataille, si ils ne pensent pas en avoir la force, si l'enfant se sent être un fardeau a cause de son problème de santé, malformation etc, alors oui, dans ce cas là, il vaut mieux renoncer et avorter. Voilà mon point de vue.
(homme)Moi je d'acord pour pratiquer cette analyse et si mon enfant à une mal Formation je voudrais que ma femme avorte car j'ai juste pas envie que mon gosse soit un déficient mental
Sa situation dérangerait ?
Et si elle ne veut pas avorter, que fais-tu ?
Répondre à Jade
Je la laisse choisir
On se croirait dans bienvenue à gattaca.... sacrifier une vie sous prétexte d'un handicap, si ça se démocratise alors les rares qui resteront handicapés de naissance et ceux qui le deviendront au cours de leur vie se verront encore plus exclure par la société qui les interdisent même de naître
Répondre à Léa
Après c'est sur aucune des solutions n'est faciles à accepter pour des parents dans une telles situations (enfin j'espère que personne ne prend ce choix à la légère). Après comme je l'ai dit plus tôt, je suppose que les problèmes physiques que j'ai eu tout au long de ma courte vie ne sont pas suffisant pour que je comprenne réellement une personne ayant un handicap, mais j'espère si possible que des gens dans de tels situations s'accrochent à la vie, en leur souhaitant des jours meilleurs.
Répondre à Léa
Justement, c'est tout ce que je peux leur souhaiter