𝖵𝗂𝗇𝗍 𝖺𝗅𝗈𝗋𝗌 𝗅𝖺 𝖼𝗁𝗎𝗍𝖾 𝖺𝗉𝗋𝖾̀𝗌 𝖺𝗏𝗈𝗂𝗋 𝖼𝗈𝗍𝗈̂𝗒𝖾́ 𝗅𝖾𝗌 𝖾́𝗍𝗈𝗂𝗅𝖾𝗌 ━━━━━━━━━━━━

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avant-propos::

Bonjour bonjour, ceci est mon premier texte concernant mon oc Astrée, le premier d'une courte lignée comme je pense en faire encore un ou deux.. C'est pas très long mais bon, faut bien je me remette dans l'écriture :sparkles:

Comme d'habitude, si vous avez des commentaires à faire ━ surtout que ça fait longtemps que je n'ai pas écris ET fini un texte haha.. ━ ça fait toujours plaisir !

Sur ce, bonne lecture <3

couveture par jing-yuan sur Tumblr

˗ˏˋ   ⃝༘⃕ ˎˊ˗

𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄𝐑𝐒 𝐅𝐋𝐎𝐂𝐎𝐍𝐒 𝐅𝐀𝐈𝐒𝐀𝐈𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐀𝐏𝐏𝐀𝐑𝐈𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐀𝐔 𝐒𝐄𝐈𝐍 𝐃𝐄 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐋𝐋𝐄 𝐋𝐔𝐌𝐈𝐄̀𝐑𝐄, Astrée tendait la paume de la main afin d'en récolter certains, irant dans le silence le contraste entre leur froideur et la chaleur de sa main. Paris se teintait mollement de blanc et ce pour la première fois depuis longtemps, la demoiselle se voyait ravie d'assister à ce spectacle.

Une douleur lui prit au ventre, son plus fidèle acolyte le stress venait se faire une place ici-bas, peu importe le nombre de représentations auxquelles l'adolescente avait pu participer, elle ne s'y ferait sans doute jamais. L'enjeu était d'autant plus grand cette fois-ci, la demoiselle s'en allait incarner le personnage de la belle Odette; divine femme la nuit, délicat cygne la journée. Le mythe du cygne avait su la faire rêver plus jeune quand bien même ses géniteurs lui contaient seulement l'aspect sublime de l'œuvre retrouvé dans l'amour d'Odette et du prince Siegfried, sans pour autant s'être doutée de leur triste fin.

Le bruit sourd d'un klaxon tira Astrée de ses pensées. Voilà sa mère qui stationnait tout juste devant, attendant qu'elle monte dans cette bonne et vieille mais fidèle voiture qui n'avait encore pas rendu l'âme. Elle lui sourit et dieu seul savait que l'esquisse de joie chez sa mère ravissait au plus haut point la demoiselle, Astrée comptait la rendre fière; fière de cette ion, fière d'avoir accompli la carrière perdue de sa génitrice, fière de vaincre son ancienne timidité.

« Tout ira bien, ma fille. Ton père et moi ne doutons absolument pas de ton talent.

- J'ai peur maman...

- Ne te préoccupe pas du public Astrée, tu es plus forte qu'eux et tu es là pour conter une belle histoire. Je serai là pour te soutenir. »

Et elle sourit.

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Voilà qu'Astrée affrontait les regards, vêtue de sa sublime toilette, sans peur ni crainte. Mais elle n'avait pu s'empêcher de déglutir à la vue du nombre faramineux de personnes dans le public. Un long frisson remonta aussitôt le long de sa colonne vertébrale, elle se sent aussitôt prise entre les griffes de la peur. Elle se force à se convaincre elle-même et la terre entière qu'elle n'est qu'une figurante et non la pièce maîtresse de ce ballet. À l'image du cygne, Astrée incarnait l'animal avec grâce et légèreté : elle se mouvait à la fois dans le silence du moment, à la fois dans la prestance de ses gestes.

Le Prince s'approcha alors de sa dame, voilà une courbette qui se e sans accroc, au bord de cette représentation du lac ━ que faisait office le centre de la scène ━ gisaient le corps masculin de ballet, à qui était confié la figure des cygnes. Le voile tombe; Odette se révèle sous les traits de l'animal auprès de Siegfried, tout consterné au vu de ses pas saccadés et rapides. Puis vint Odile, l'élément déclencheur de toute peine, elle séduit l'homme, Astrée se mouvoit dans la panique, Odette allait demeurer cygne pour toujours avec cette promesse de mariage entre ce mauvais présage et le prince : un sortilège maléfique, pour sûr.

Enfin, Astrée ━ sous ses derniers traits humains restants ━ ret le centre de la scène. Enchaînant sauts et pirouettes, elle s'apprête à se donner la mort sous les yeux de son amour perdu. Un dernier porté avant de clore la scène, elle ret les bras de son partenaire pour entamer leur figure spectaculaire mais... il fallait croire que l'incarnation d'Odile en voulait véritablement à cette pauvre Odette.

Le sol se déroba sous ses pieds, Astrée se sentait défaillir; vint alors la chute après avoir cotôyé les étoiles.