J'ai retrouvé ce vieux texte sur mon ordi. Il date de 2015, je l'ai écrit à un moment où j'allais pas trop bien, mais je trouve qu'il est intéressant, il fait relativiser.
Bref.
(Désolée j'ai pas d'image pour illustrer ce post :sweat: )
Si le post est hors-sujet dites le moi mais normalement je vois rien d'hors sujet
Bref voici la mini-histoire, j'espère que vous la lirez et qu'elle vous plaira ^^
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《 Mais qu'est-ce qu'il me veut? 》
C'est ce que semble demander le chat. Ce n'est pas vraiment qu'il est curieux : c'est un animal distingué, qui ne s'abaisse pas à chercher à comprendre les chiens, non. Le chat est juste... intrigué.
Il ouvre les yeux, les referme, comme pour saisir un instant la pensée de cet animal, devant lui. Le chat se demande ce que ce chien fait là. Le chat venait de sortir, dans la rue, par sa petite chatière, quand il l'a rencontré, dans le jardin. Près du massif d'hibiscus. C'est un vieux chien, avec une oreille déchirée. Le chat ne l'a pas entendu approcher. Le chien n'a pas cherché à lui faire du mal. Il s'est contenté de le regarder. Le chat se demande ce qu'il doit faire. Ce chien, devant lui, il a des yeux si tristes... ça se voit, qu'il a vécut. Il a l'air plein de lassitude, mais derrière ses côtes décharnées, derrière ses yeux des yeux remplis de douleurs, se cachent des muscles d'acier, et un esprit vif et intelligent. Le chat, ça lui fait peur. Et en même temps, il l'envie. Il aimerait savoir ce que cela fait d'être libre, de vivre selon ses idées, de savoir que l'on ne sera jamais attrapé, de défier les lois des humains. Il aimerait avoir des amis, ne pas vivre enfermé.
Il aimerait vivre comme ce chien.
Le chien, c'est un berger allemand. Il a une triste histoire, le chien. Battu par ses maîtres, chassé par ses semblables, condamné à errer, obligé à tuer ou à fouiller dans les poubelles pour manger. Ce n'est pas une vie. Il se faisait poursuivre par la fourrière, avant de trouver ce chat. Pas drôle, la fourrière. Soit on vit en cage, Soit on meurt. Et parfois même, quelques chiens chanceux qui parviennent à se faire suffisamment mignon pour se faire adopter. Une sorte de liberté, une sorte de nouvelle vie.
Mais le chien sait que, pour lui, ce moment n'arrivera jamais. Pas assez beau. Une peau écorchée, pleine de puces, avec des zones sans poils.
Et pourtant. Il en avait fait, des fourrières, des refuges, des SPA. Mais il n'avait jamais été acheté. Jamais. Et il était toujours devant ce petit chat, avec son poil noir et ses oreilles soyeuses, ses yeux équarquillés et ses poils légèrement dressés sur son dos. Lui, il aurait été adopté rapidement. C'était certain.
Le chien se refuse se bouger. Il voit bien que le chat est terrorisé. Il voit bien que le chat n'attends qu'un geste pour s'enfuir, ou lui sauter dessus. On ne sait jamais, avec eux. Ils ont des réactions si aléatoires... Il continue à le regarder, ce petit chat. Avec amusement. Avec douleur. Il l'envie. Il l'envie tellement. Il veut savoir ce que ça fait d'avoir un maître, qui le nourrit, qui le caresse quand il se sent seul. D'avoir quelqu'un qui lui tienne compagnie. Il veut savoir que quelqu'un sera toujours là pour lui. Il veut manger à sa faim.
Il aimerait vivre comme ce chat.
Ils s'observent, ils s'envient, pendant quelques secondes, qui leurs paraissent éternelles. L'un en face de l'autre, Ils rêvent d'une autre vie, d'une autre existence qu'ils ne connaîtront peut être jamais. Ils n'entendent pas les chuchotements, derrière eux. Ils n'entendent pas le camion de la fourrière arriver. Ils n'entendent pas un maître s'approcher, par derrière.
《Toi, je te retrouverais. 》 dit le chien.
《Et je t'attendrais. 》répond le chat.
Le chien se laisse attacher par la fourrière. Le chat se laisse emporter par son maître.
Puis, le chat et le chien se mettent à pleurer, à la manière des animaux. L'un, en regardant une chaîne noire se refermer autour de son cou. L'autre en regardant à la fenêtre la camionnette au grillage noir disparaître dans la nuit. Et la fenêtre se fermer. Ils pleurent silencieusement. Comme pour saluer le départ d'un vieil ami. Comme pour se dire adieu.
《Heureusement qu'on les aura séparé, ces deux là !》dira le gardien de la fourrière.
《C'est sûr, ils paraissaient sur le point de s'entretuer. 》 approuvera le maître.
FIN
Conclusion :
aimons nous, entraidons nous, respectons nous mutuellement. Nous sommes tous différents, mais nous pouvons nous entendre, a condition d'accepter nos différences.
N'abandonnez pas vos animaux. Soyez là pour eux, comme ils ont été là pour vous.
:heart: coeur sur vous, qui avez lu jusqu'au bout.
Je n'avais pas fini de l'écrire, j'ai donc improvisé une fin à l'instant. Je n'aime pas écrire les fins d'histoire, donc désolée si cette dernière vous a déçue mais j'aime que écrire les débuts d'histoire, c'est comme ça, ça ne changera pas ^^'
Bref dites moi vos avis en commentaires ^^
Comments (10)
Bravo, tu es une personne avec le sens de l'écriture.
À mon avis, tu ferais un très bon écrivain, même si il es peut probable que tu veuille être cela.
;)
Merci beaucoup pour ce commentaire ^^
Mais pourtant non, devenir écrivaine ne m’intéresse pas, j’écris juste pour er le temps quand je m’ennuie ou quand j’ai de l’inspiration ^^ ;)
Répondre à Neige
C'est exactement pareil.
Parfois je pourrais écrire des romans alors que... l'écriture n'est pas mon activité favorite.
xD
Super texte j'aime beaucoup :heart:
Merci ! :blush:
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